Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... ANIMA Hypnose & Coaching

lundi 27 avril 2020

Le temps retrouvé : quand l’instant devient précieux

 La perte de la notion du temps

Le temps, si relatif… Je me surprends à perdre toute notion des dates et des heures qui défilent. Parfois, je ne sais plus si nous sommes mardi ou jeudi, errant dans un doux brouillard où les secondes s’égrènent, souvent semblables à la précédente.

Une transformation naturelle du rapport au temps

Mon rapport au temps évolue, presque naturellement. Il s’étire comme un élastique qui prend forme sous mon regard attentif.
Autrefois esclave du temps, toujours ordonné, précis, régulier, je découvre aujourd’hui la poésie d’une langueur qui apaise mon esprit. Je courais vers le futur, me voilà contemplatif du présent.

Savourer l’instant, la clé d’un temps apaisé

Une seconde pour rêver, respirer, regarder par la fenêtre suffit à suspendre le temps. À l’image d’un collectionneur veillant sur ses trésors, je savoure ces instants uniques, qui pourtant se ressemblent.
Ce temps nouveau m’apaise. Étonnamment, je ne ressens pas d’inquiétude pour le lendemain, même si, comme tous, je l’ignore.

Une quiétude dynamique au cœur du quotidien

À la maison, règne une quiétude dynamique, ponctuée de jeux de société, de moments partagés en famille, de pauses de repos et de réflexion.
Je sais que mon temps est différent de celui des soignants ou des employés des commerces. Je l’avais moi aussi, jadis.
Pressé, peu disponible, absent du foyer, enchaînant les séances de tôt le matin à tard le soir, enfermé dans un rythme effréné sans pause, je redécouvre désormais la liberté d’un poignet dénué de montre.

Réapprendre à cueillir le temps

Je redécouvre le temps qui passe et ressens l’urgence de réapprendre à le saisir, à le respecter. Parce qu’au fond, le temps n’appartient qu’à celui qui sait le cueillir.


Vous souhaitez ralentir, apaiser votre esprit et mieux vivre le moment présent ?

Je vous accompagne avec bienveillance au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême en Charente ou à distance.
Pour réserver votre séance, contactez-moi au 07 69 93 33 18. Ensemble, redonnons du sens à votre temps.

vendredi 24 avril 2020

Quand tout va bien… pourquoi sabotons-nous notre propre bonheur ?

 

"À chaque fois que je vais bien, je ne sais pas pourquoi, je fais quelque chose ou je dis quelque chose qui me plonge immédiatement dans la noirceur la plus totale... Je ne parviens pas à garder mes relations et tout ce que je touche, je le casse !... Comme s'il y avait en moi une voix qui me rappelle que je ne mérite pas d'être heureux !"

Cette phrase, je l’ai entendue plus d’une fois. Elle exprime une réalité intérieure que beaucoup traversent sans toujours pouvoir la nommer. Un mécanisme inconscient de sabotage émotionnel, une alternance entre bien-être et chute, entre clarté et obscurité. Un yo-yo intérieur épuisant, difficile à comprendre, encore plus à transformer.

Le bonheur : déclencheur de résistances enfouies

Les stoïciens disaient : le bonheur ne peut exister sans la conscience du bonheur. Mais pour certains, cette prise de conscience réveille immédiatement des réactions contraires.

"Je veux être heureux, mais je sabote systématiquement la source de mon bonheur."
En moi, ou dans mes relations.

Derrière ces schémas se cachent souvent des programmations anciennes, des réflexes émotionnels enracinés, une peur profonde : celle de perdre ce bonheur, maintenant qu’il est là.

Et cette peur nous pousse à agir contre nous-mêmes. À nous protéger de l’éventualité de la perte, parfois en détruisant ce qui nous rend heureux. C’est une stratégie de défense. Et parfois, la meilleure défense, c’est l’attaque.

L’inconnu que représente le bonheur

Pour d’autres, constater que tout va bien provoque un vertige.

"Je n’ai pas été épargné par la vie. Je ne sais même pas ce que c’est, être heureux."

Ce bien-être ressenti devient alors un territoire inconnu. Et l’inconnu déstabilise. Nos repères intérieurs — même les plus douloureux — ont fini par nous structurer. Ils nous rassurent, à leur façon. Ils nous ont permis de tenir bon, malgré les épreuves.

Dans ces cas-là, le bonheur devient paradoxalement inquiétant. Il remet en cause une construction intérieure fondée sur la souffrance, la vigilance, la lutte. Le confort familier du mal-être semble plus sûr que l’inconnu du bien-être.

Alors, malgré moi, je reviens vers ce que je connais, vers ce "bonheur n’est pas pour moi", inscrit quelque part en moi.

L’héritage invisible : loyautés familiales et culpabilité

Chez certains, le bonheur fait surgir une autre émotion : la culpabilité.

"Mes parents ont souffert toute leur vie. Ils se sont sacrifiés pour moi... Alors qui suis-je, moi, pour mériter d’être heureux ?"

Dans ce contexte, le bonheur devient presque une trahison. Par loyauté invisible, par amour, ou par devoir, je m’interdis d’être bien. Et je mets en place — sans m’en rendre compte — les conditions qui me ramèneront à la douleur.

Les voix du passé, devenues croyances

Et puis il y a ces phrases. Ces messages entendus dans l’enfance :
"Tu es un bon à rien", "La vie est dure", "Tu n’y arriveras jamais", "Tu ne mérites pas ce qu’on fait pour toi"...

Ces paroles, répétées et ancrées, deviennent des vérités.
Le "tu es" entendu devient "je suis" cru.
Et ce que je crois finit par devenir ma réalité.

Comme le disait Victor Hugo :

"Ce que je crois devient."

Retrouver l’élan de vivre : un accompagnement possible

Comprendre ces mécanismes ne suffit pas toujours à les désamorcer. Il s’agit d’un travail de libération, de reconnaissance, parfois de réparation. Mais il est possible d’apprendre à accueillir le bonheur sans crainte, à se sentir digne de la joie, et à se construire autrement.


Vous souhaitez avancer vers ce mieux-être ?

Je vous accompagne dans cette exploration, en toute bienveillance, à votre rythme.

Appelez-moi au 07 69 93 33 18 pour une séance d’hypnose au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême, en Charente, ou à distance si vous le préférez.
Ensemble, nous ferons de votre chemin une voie plus libre, plus vivante, plus à vous.

jeudi 23 avril 2020

Sortie du confinement - Réouverture du cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême : un accueil en toute sécurité

C’est avec une grande joie que je vous annonce la réouverture du cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême, à partir du 11 mai 2020.

Après cette période inédite, vous retrouverez un lieu dédié à l’accompagnement, au calme et à la bienveillance — plus que jamais engagé à vous offrir un espace de transformation intérieure, dans des conditions optimales de sécurité.

Des séances en présentiel ou à distance, selon vos besoins

Vous pouvez dès à présent choisir le mode de consultation qui vous convient :

  • En cabinet, à Angoulême, dans un cadre chaleureux, respectueux et protégé

  • À distance, pour celles et ceux qui préfèrent ou doivent rester chez eux

L’objectif reste le même : vous accompagner dans un cheminement personnel, avec la même écoute, la même présence et la même énergie.

Un accueil dans le respect des gestes de protection

Pour assurer la sécurité de chacun, tout est mis en œuvre pour préserver votre confort et la qualité de la séance :

  • Distanciation respectée

  • Salle d’attente fermée pour limiter les croisements

  • Nettoyage systématique des surfaces : poignées, sonnette, stylos…

  • Nettoyage des mains obligatoire à l’entrée

  • Fauteuils protégés par des éléments à usage unique

  • Port du masque par le praticien

  • Pas de poignée de main… mais un sourire sincère que vous lirez dans mes yeux et entendrez dans ma voix

L’esprit du cabinet reste le même

Certes, certaines choses ont changé. Mais l’essentiel, lui, est intact :
l’énergie, la bienveillance, l’optimisme, et surtout l’engagement de vous offrir le meilleur accompagnement possible.

Vous serez accueilli avec toute la présence et l’attention que vous méritez, que ce soit en cabinet ou à distance.

Réservez votre séance d’hypnose dès maintenant

Je suis à votre disposition pour toute question, et pour fixer ensemble votre rendez-vous.

📞 Appelez le 07 69 93 33 18 pour une séance au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême, en Charente, ou en ligne selon vos préférences.
Je me réjouis de vous rencontrer et d’échanger avec vous très prochainement.

lundi 20 avril 2020

Ces étoiles filantes qui changent nos vies

 

"C'est dans l'ombre de soi-même que l'on fait les rencontres les plus lumineuses..." – Jacques Salomon

Certaines rencontres, aussi brèves soient-elles, laissent une trace profonde.
Leur passage dans nos vies éclaire parfois un pan de notre être que nous ignorions, bousculant nos certitudes ou réveillant ce qui sommeillait en nous.

Des présences brèves, des effets durables

Il suffit parfois d’un échange, d’une écoute sincère, d’un mot ou d’un regard pour que tout se transforme.
Ces personnes – passantes ou furtives – viennent parfois, sans le savoir, bouleverser notre trajectoire.
Comme des étoiles filantes, elles surgissent dans notre ciel intérieur, laissant un sillage de lumière.

Leur venue peut coïncider avec des moments de doute, de vulnérabilité, où nous nous sentons désemparés.
Et c’est dans ces zones d’ombre que leur éclat résonne avec le plus d’intensité.

Une rencontre... ou une révélation ?

La puissance de ces rencontres tient dans ce qu’elles révèlent en nous.
Leur force ne réside pas dans ce qu’elles nous apportent directement, mais dans ce qu’elles nous réveillent intérieurement.
Un mot, un geste, une attitude : tout peut devenir le déclencheur d’un big bang intime.

Ce sont des instants suspendus où l’on entend enfin l’appel intérieur que l’on avait trop longtemps étouffé.
Et dans ce miroir inattendu tendu par l’autre, je me découvre autrement.

Me rencontrer… à travers l’autre

Au fil de ces expériences, je réalise que c’est grâce à l’autre que je me suis rencontré.
Ces rencontres m’ont permis d’accéder à quelque chose de plus vrai, de plus essentiel.
Un mouvement intérieur initié non pas par l’analyse, mais par la résonance humaine.

Mais je découvre aussi que je peux être, moi aussi, l’un de ces éclats fugaces dans la vie de quelqu’un d’autre.
Par ma présence, un sourire, une parole bienveillante – ou parfois dérangeante –, je peux offrir à l’autre un instant de réflexion ou de révélation.

Offrir sa présence, simplement

En rencontrant vraiment l’autre, je m’allège de moi-même, comme le dit si justement Alexandre Jollien :

"Je me repose un peu de moi…"

Et dans cet espace partagé, ce n’est pas la quantité de mots ni la durée qui compte, mais la qualité de la présence.

Alors j’avance avec l’autre, dans cette écoute sincère, et parfois, sans le savoir, nous illuminons nos chemins respectifs d’une pluie d’étoiles filantes.


Vous souhaitez vous reconnecter à ce qui vous touche vraiment ?

Je vous accompagne dans ce cheminement vers vous-même, en douceur et dans la justesse.
Séances au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême en Charente ou à distance selon vos besoins.
Appelez le 07 69 93 33 18 pour réserver votre séance.

jeudi 16 avril 2020

Sobriété choisie : quand le manque devient une liberté

Le confinement a bouleversé mes habitudes, mes certitudes.

Il m’a plongé dans une introspection profonde, me révélant tout ce dont je pensais ne pas pouvoir me passer… et qui, pourtant, ne me manque pas.

Habitudes perdues, liberté retrouvée

Du jour au lendemain, tous mes rituels ont volé en éclats.
Je découvre que bien des comportements, que je croyais indispensables, s’effacent sans peine. Et cela, sans effort conscient.
Cette prise de conscience m’interpelle : combien de fois me suis-je dit "ça, jamais je ne pourrai m’en passer"… pour finalement m’en détacher aisément ?

Je m’aperçois que j’avais développé une forme de dépendance au confort ou au plaisir immédiat, à l’image d’une impulsion gourmande ou d’un achat supposé réconfortant.
Mais à bien y regarder, ces petits plaisirs étaient entourés de contraintes, de stress, de compromis, d’énergie dépensée à travailler pour m’offrir ce que je croyais nécessaire.

Moins d’envies, plus de paix

Aujourd’hui, privée de certaines libertés, je goûte à une autre forme de liberté : celle de ne plus courir.
Plus besoin d’organiser mes journées autour de la satisfaction de désirs passagers.
Fini les arbitrages, les calculs pour "caser" un détour, un achat, une gourmandise, une distraction.
Je découvre un rythme plus doux, une forme d’apaisement que je n’attendais pas.

Et si ce que je prenais pour du bonheur n’était qu’un empilement d’efforts et de tensions au service d’une joie brève, souvent suivie de remords ou de fatigue ?
Aujourd’hui, je savoure la liberté de ne rien vouloir. Et cela me repose.

De la poursuite au renoncement : un changement de cap

Ce qui me surprend, c’est de constater que je ne ressens pas de manque.
Ces petites joies que je poursuivais sans relâche ne sont plus le sujet.
Le plaisir naît aujourd’hui de l’absence de poursuite. Je ne me contorsionne plus. Je ne m’épuise plus pour répondre à mes caprices.

Cette forme de renoncement n’a rien d’une punition. Elle ouvre un espace intérieur. Une simplicité nouvelle.

La sobriété heureuse : une expérience personnelle

Je comprends peu à peu ce que Pierre Rabhi nommait "sobriété heureuse".
Et oui, il m’est facile de l’apprécier car je ne manque de rien.
Mais cette réflexion soulève une question : jusqu’où peut aller ce sentiment d’abondance dans le dépouillement ?

Hier encore, je croyais ma vie simple. Aujourd’hui, elle l’est davantage.
Et pourtant, rien ne me manque. Bien au contraire.

Ce qui compte vraiment

Alors demain ? Vais-je retomber dans l’illusion d’un bonheur lié à l’accumulation : vêtements, écrans, reconnaissance publique, avis positifs ?
J’espère que non.

Car ce que je découvre dans ce dépouillement a bien plus de valeur : une existence consacrée à l’essentiel.
Non plus la chasse aux plaisirs, mais la quête de ce qui compte vraiment, de ce qui nourrit durablement.

Et cela, je le sens profondément, vaut tous les plaisirs du monde.
C’est à cette découverte que j’ai envie de consacrer mon énergie.


Vous ressentez le besoin de ralentir, de vous recentrer ?

Je vous accompagne dans ce retour à l’essentiel, avec une approche douce et personnalisée.
Séances au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême ou à distance.
Appelez le 07 69 93 33 18 pour réserver votre rendez-vous.

mardi 14 avril 2020

Crise et paradoxes : ce que le confinement révèle de nous

Le confinement a bouleversé mes repères. Il m’offre une introspection sincère, une plongée vers ce que j’avais mis de côté.

Il révèle aussi, à l’échelle du monde comme dans l’intime, la coexistence de deux réalités : le calme apparent, et le chaos invisible.

Silence dehors, urgence dedans

Il y a ce contraste, déroutant.
Le silence paisible de nos rues désertes. Le chant des oiseaux. Le bruissement du vent.
Et derrière cette façade tranquille : l’effervescence. Le vacarme des hôpitaux, les respirateurs, les alarmes, les voix qui s’élèvent, les soignants à bout de souffle.

Deux mondes cohabitent. Deux aspects d’une même réalité. Une réalité que le coronavirus met à nu : ce danger invisible questionne nos façons de vivre, nos priorités, notre rythme, le sens que nous donnions à nos journées… avant.

Une crise fractale : le monde nous ressemble

Ce que nous traversons collectivement se reflète jusque dans nos vies individuelles.
Le chaos du monde extérieur semble faire écho à ce que certains vivent en eux depuis longtemps : une forme de déchirure, de tiraillement intérieur.
Ce que nous observons à l’échelle planétaire est comme une figure fractale : le grand et le petit se répondent, l’extérieur reflète l’intérieur.

"Je suis partagé", "Une partie de moi pense ceci, l’autre pense cela"… Ces phrases résonnent différemment aujourd’hui.
Je vois combien nos contradictions internes sont aussi visibles que les contrastes de nos rues.

Miroir intérieur : le virus comme révélateur

Cette crise agit comme un miroir grossissant.
Elle nous renvoie à nos paradoxes, nos contradictions, nos tiraillements.
Elle amplifie ce que nous tentons parfois de taire : cette sensation d’être tout et son contraire, de vouloir deux choses opposées, de montrer une façade paisible alors que l’intérieur est en tempête.

Et si, plutôt que de chercher à gommer ces dissonances, nous apprenions à les regarder en face ?

Apprendre à aimer nos paradoxes

Peut-être qu’une manière saine d’habiter ce moment est là : dans l’accueil de nos ambivalences.
Il ne s’agit pas de les lisser ou de les fuir, mais de les reconnaître. De cesser de faire semblant.
Car ce que nous fuyons finit toujours par nous rattraper, parfois brutalement.

Accepter nos facettes opposées ne veut pas dire se résigner, mais s’honorer tel que l’on est.
Le philosophe chinois Lao Tseu écrivait :

"L'intelligence consiste dans la connaissance des autres, alors que la vraie sagesse consiste dans la connaissance de soi."


Et si cette période vous offrait un espace pour mieux vous connaître, avec douceur ?

Je vous accompagne dans cette exploration intérieure, pour apaiser les tiraillements, retrouver du sens, et réconcilier les parts de vous qui s’opposent.
Séances au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême, ou à distance, selon ce qui vous convient.
Contactez-moi au 07 69 93 33 18 pour réserver votre rendez-vous.

jeudi 9 avril 2020

Confinement : recréer du lien, autrement

 Le confinement a bousculé mes habitudes, mes certitudes. Il m’a offert un temps d’introspection, mais aussi une redécouverte inattendue : celle du lien, sous d’autres formes.

Les réseaux sociaux au service de l’essentiel

Je redécouvre les réseaux sociaux. Pour une fois, j’y vois un usage profondément humain : maintenir le lien, simplement. Un message, un mot rapide, un « prends soin de toi » lancé à un proche, et le contact est là.
Ce temps suspendu me pousse à me tourner davantage vers ceux qui comptent. J’appelle, j’écris, je glisse un clin d’œil sur une messagerie… Et, paradoxalement, je crois n’avoir jamais été autant en lien.

Une autre forme de proximité

Bien sûr, ces liens sont virtuels, à distance. Mais ils sont là. Et ils font du bien. Il y a quelque chose de réconfortant à recevoir un message, à sentir que l’on pense à vous. Le confinement réinvente nos façons de nous relier, et cette redécouverte me touche.

L’humour pour respirer ensemble

L’humour est partout : blagues, jeux de mots, vidéos partagées à l’infini. Et loin de la moquerie, c’est un humour qui nous relie, nous allège, nous fait du bien. Il nous offre un pas de côté salvateur. Il permet de prendre un peu de distance avec l’angoisse, de rire ensemble de nos quotidiens confinés.

Témoignages, créativité et solidarité

J’aime lire les récits ironiques et tendres de ces parents débordés, ou découvrir les trouvailles ingénieuses de certains pour rendre ce confinement plus vivable. Toutes ces initiatives contribuent à nous sentir moins seuls. Ce sont des bulles de légèreté dans un flux d’informations souvent pesant.

Une bienveillance retrouvée

C’est aussi une période où l’on prend soin, discrètement. Par un mot, un message vocal, un regard à travers la clôture ou d’une fenêtre à l’autre. Le lien est là, modeste mais sincère. Même au supermarché, les échanges sont plus chaleureux. On se parle, on se regarde, derrière les masques. Et je me rends compte que cette simplicité m’avait manqué.


Et si cette période était l’occasion d’apprendre à recréer du lien avec soi, en profondeur ?
Je vous accompagne dans cette reconnexion, en séance au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême, ou à distance, avec présence et douceur.
Appelez-moi au 07 69 93 33 18 pour réserver votre séance.

mardi 7 avril 2020

Quand l’incertitude devient le chemin du présent

Le confinement a bouleversé mes habitudes, mes repères, mes certitudes. Il m’a confronté à un état inédit : vivre sans savoir ce que demain nous réserve. Une forme d’introspection s’est alors imposée, révélant ce que j’avais mis de côté, oublié, enfoui sous l’illusion du contrôle.

L’illusion de la maîtrise

Je croyais maîtriser à peu près mon avenir. Ma santé, ma famille, mon travail : tout semblait cadré. Je projetais, j’organisais, j’anticipais. Et puis, un virus microscopique est venu tout bouleverser. L’évidence d’hier s’est effondrée, laissant place à une question brute : que va-t-il advenir de moi, de nous ? Je n’en sais rien. Et peut-être que c’est justement là que commence quelque chose.

Une certitude : être vivant, ici et maintenant

Dans ce grand flou, je me raccroche à la seule chose tangible : le présent. Imaginer l’avenir est devenu périlleux. Comme vous peut-être, je n’ai plus aucune assurance. Même celle de ma santé s’est fissurée. L’impensable est devenu réel, frappant des proches, des voisins, des visages familiers ou inconnus.

Et pourtant, je suis vivant. Ceux que j’aime le sont aussi. Cela suffit à nourrir ma conscience. Je (re)découvre la fragilité de l’existence. Cette fragilité, loin d’être une faiblesse, me rend plus fort. Elle me pousse à vivre l’instant, à respirer pleinement, à me connecter à l’essentiel.

Le luxe d’un présent conscient

L’incertitude m’arrime au présent. Elle m’enracine dans la réalité nue de mon existence. Elle m’impose une présence que je fuyais sans le savoir, trop accaparé par le besoin de maîtriser demain.
Aujourd’hui, ne pas savoir devient une richesse. Un luxe. Celui de goûter à la vie sans attente.

Se libérer de l’attente, retrouver le sens

Ce confinement, aussi contraignant soit-il, m’offre la possibilité de cesser de dépendre de ce qui n’est pas encore là. Il me ramène à la lumière intérieure, à cette clarté intime qui me guide au fil des jours. Il me recentre sur l’essentiel : être là, en conscience, en contact avec moi-même.

Être plutôt qu’avoir

Les objectifs, les chiffres, les échéances me paraissent soudain bien lointains. Futiles, même. Ce qui ne dépend pas entièrement de moi s’est effondré. Il ne reste que ce que je peux nourrir ici et maintenant : ma manière d’être, de respirer, de m’ouvrir.

Alors je me déploie dans l’immédiat. Pas à pas, je m’approche de celui que je veux devenir profondément. Le reste ? Il suivra peut-être. Ou pas. Mais une chose est certaine : à défaut d’avoir, je choisis d’être.


Et vous, où en êtes-vous dans votre rapport au présent, à l’essentiel, à vous-même ?
Je vous accompagne dans cette reconnexion intérieure, en séance à distance ou au cabinet en centre-ville d'Angoulême.
Contactez-moi au 07 69 93 33 18 pour réserver votre séance.

dimanche 5 avril 2020

Les fenêtres ouvertes : une invitation à l’introspection

Le confinement est venu bouleverser mes habitudes, mes certitudes. Il m’a offert un espace inattendu : celui d’une introspection profonde. Un retour à soi, à l’essentiel. Ce que j’avais oublié m’est apparu dans la lumière d’un moment suspendu.

L’éveil des sens dans la simplicité

Quelle joie de voir les rideaux danser dans le souffle d’air d’une fenêtre grande ouverte. Le soleil s’invite dans chaque recoin de la maison. Mon chat, mon chien, allongés dans un rai de lumière tiède, me rappellent la douceur de la présence silencieuse.

Regarder autrement

Les fenêtres ouvertes me poussent à lever les yeux, à contempler ce paysage devenu si familier qu’il en était presque invisible. J’observe. Je scrute. Je redécouvre chaque détail. C’est un exercice lent, apaisant, presque méditatif.

Se relier à l’intérieur comme à l’extérieur

Les claquements des portes, le souffle vif de l’air, les bruits discrets de la maison en vie : tout devient repère, tout me relie au présent. Les fenêtres sont alors bien plus que des ouvertures : elles sont passage, lien, respiration.

L’aventure intérieure

Je me laisse happer par l’horizon. À gauche, à droite, en face, tout en haut, tout en bas. Ce regard élargi m’ouvre à un monde plus vaste : celui de l’aventure intérieure. Observer dehors me renvoie à ce qu’il y a en moi. Une exploration lente, douce, puissante.

Les signes du vivant

Un oiseau entre dans la pièce, fait un tour et ressort. Comme un clin d’œil discret de l’univers. Les chants d’oiseaux, le bourdonnement des insectes, la lumière posée sur les murs... tout me parle de vie, de présence, d’instant.

La respiration du monde

L’air traverse la maison comme il traverse mon corps. Je sens le souffle, la vie qui circule. Et ce linge qui sèche au soleil me rappelle que le bonheur se niche là, dans ces gestes simples, quotidiens.

Se sentir relié

Chaque soir, à 20 heures, j’entends les applaudissements résonner. Le murmure de mes voisins devient comme une cascade. Nous sommes là, ensemble, sans nous voir, mais reliés. Nos regards se portent peut-être, à cet instant précis, vers le même ciel infini.

Une question essentielle

Assis sur le rebord de ma fenêtre, je m’interroge :


« De quoi ai-je vraiment besoin pour être heureux, maintenant ? »

Quand mes besoins fondamentaux sont comblés – un toit, de la nourriture, une liberté que beaucoup n’ont pas – que me faut-il de plus ?
Et la réponse surgit : rien.
Rien d’autre que ce moment. Rien d’autre que cette conscience tranquille d’être en vie, ici et maintenant. Le bonheur est là. Inutile de courir après : il suffit parfois de s’arrêter pour le cueillir.


Et si vous vous offriez, vous aussi, un temps pour ralentir, vous recentrer, respirer ?
Je vous accueille au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême ou en séance à distance, pour un accompagnement doux et profond.
Contactez-moi au 07 69 93 33 18 pour réserver votre séance.

Le temps retrouvé : quand l’instant devient précieux

 La perte de la notion du temps Le temps, si relatif… Je me surprends à perdre toute notion des dates et des heures qui défilent. Parfois, ...