Le confinement a bouleversé mes habitudes, mes certitudes.
Il m’a plongé dans une introspection profonde, me révélant tout ce dont je pensais ne pas pouvoir me passer… et qui, pourtant, ne me manque pas.
Habitudes perdues, liberté retrouvée
Du jour au lendemain, tous mes rituels ont volé en éclats.
Je découvre que bien des comportements, que je croyais indispensables, s’effacent sans peine. Et cela, sans effort conscient.
Cette prise de conscience m’interpelle : combien de fois me suis-je dit "ça, jamais je ne pourrai m’en passer"… pour finalement m’en détacher aisément ?
Je m’aperçois que j’avais développé une forme de dépendance au confort ou au plaisir immédiat, à l’image d’une impulsion gourmande ou d’un achat supposé réconfortant.
Mais à bien y regarder, ces petits plaisirs étaient entourés de contraintes, de stress, de compromis, d’énergie dépensée à travailler pour m’offrir ce que je croyais nécessaire.
Moins d’envies, plus de paix
Aujourd’hui, privée de certaines libertés, je goûte à une autre forme de liberté : celle de ne plus courir.
Plus besoin d’organiser mes journées autour de la satisfaction de désirs passagers.
Fini les arbitrages, les calculs pour "caser" un détour, un achat, une gourmandise, une distraction.
Je découvre un rythme plus doux, une forme d’apaisement que je n’attendais pas.
Et si ce que je prenais pour du bonheur n’était qu’un empilement d’efforts et de tensions au service d’une joie brève, souvent suivie de remords ou de fatigue ?
Aujourd’hui, je savoure la liberté de ne rien vouloir. Et cela me repose.
De la poursuite au renoncement : un changement de cap
Ce qui me surprend, c’est de constater que je ne ressens pas de manque.
Ces petites joies que je poursuivais sans relâche ne sont plus le sujet.
Le plaisir naît aujourd’hui de l’absence de poursuite. Je ne me contorsionne plus. Je ne m’épuise plus pour répondre à mes caprices.
Cette forme de renoncement n’a rien d’une punition. Elle ouvre un espace intérieur. Une simplicité nouvelle.
La sobriété heureuse : une expérience personnelle
Je comprends peu à peu ce que Pierre Rabhi nommait "sobriété heureuse".
Et oui, il m’est facile de l’apprécier car je ne manque de rien.
Mais cette réflexion soulève une question : jusqu’où peut aller ce sentiment d’abondance dans le dépouillement ?
Hier encore, je croyais ma vie simple. Aujourd’hui, elle l’est davantage.
Et pourtant, rien ne me manque. Bien au contraire.
Ce qui compte vraiment
Alors demain ? Vais-je retomber dans l’illusion d’un bonheur lié à l’accumulation : vêtements, écrans, reconnaissance publique, avis positifs ?
J’espère que non.
Car ce que je découvre dans ce dépouillement a bien plus de valeur : une existence consacrée à l’essentiel.
Non plus la chasse aux plaisirs, mais la quête de ce qui compte vraiment, de ce qui nourrit durablement.
Et cela, je le sens profondément, vaut tous les plaisirs du monde.
C’est à cette découverte que j’ai envie de consacrer mon énergie.
Vous ressentez le besoin de ralentir, de vous recentrer ?
Je vous accompagne dans ce retour à l’essentiel, avec une approche douce et personnalisée.
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