Le confinement a bouleversé mes repères. Il m’offre une introspection sincère, une plongée vers ce que j’avais mis de côté.
Il révèle aussi, à l’échelle du monde comme dans l’intime, la coexistence de deux réalités : le calme apparent, et le chaos invisible.
Silence dehors, urgence dedans
Il y a ce contraste, déroutant.
Le silence paisible de nos rues désertes. Le chant des oiseaux. Le bruissement du vent.
Et derrière cette façade tranquille : l’effervescence. Le vacarme des hôpitaux, les respirateurs, les alarmes, les voix qui s’élèvent, les soignants à bout de souffle.
Deux mondes cohabitent. Deux aspects d’une même réalité. Une réalité que le coronavirus met à nu : ce danger invisible questionne nos façons de vivre, nos priorités, notre rythme, le sens que nous donnions à nos journées… avant.
Une crise fractale : le monde nous ressemble
Ce que nous traversons collectivement se reflète jusque dans nos vies individuelles.
Le chaos du monde extérieur semble faire écho à ce que certains vivent en eux depuis longtemps : une forme de déchirure, de tiraillement intérieur.
Ce que nous observons à l’échelle planétaire est comme une figure fractale : le grand et le petit se répondent, l’extérieur reflète l’intérieur.
"Je suis partagé", "Une partie de moi pense ceci, l’autre pense cela"… Ces phrases résonnent différemment aujourd’hui.
Je vois combien nos contradictions internes sont aussi visibles que les contrastes de nos rues.
Miroir intérieur : le virus comme révélateur
Cette crise agit comme un miroir grossissant.
Elle nous renvoie à nos paradoxes, nos contradictions, nos tiraillements.
Elle amplifie ce que nous tentons parfois de taire : cette sensation d’être tout et son contraire, de vouloir deux choses opposées, de montrer une façade paisible alors que l’intérieur est en tempête.
Et si, plutôt que de chercher à gommer ces dissonances, nous apprenions à les regarder en face ?
Apprendre à aimer nos paradoxes
Peut-être qu’une manière saine d’habiter ce moment est là : dans l’accueil de nos ambivalences.
Il ne s’agit pas de les lisser ou de les fuir, mais de les reconnaître. De cesser de faire semblant.
Car ce que nous fuyons finit toujours par nous rattraper, parfois brutalement.
Accepter nos facettes opposées ne veut pas dire se résigner, mais s’honorer tel que l’on est.
Le philosophe chinois Lao Tseu écrivait :
"L'intelligence consiste dans la connaissance des autres, alors que la vraie sagesse consiste dans la connaissance de soi."
Et si cette période vous offrait un espace pour mieux vous connaître, avec douceur ?
Je vous accompagne dans cette exploration intérieure, pour apaiser les tiraillements, retrouver du sens, et réconcilier les parts de vous qui s’opposent.
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