Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... ANIMA Hypnose & Coaching

vendredi 24 avril 2020

Quand tout va bien… pourquoi sabotons-nous notre propre bonheur ?

 

"À chaque fois que je vais bien, je ne sais pas pourquoi, je fais quelque chose ou je dis quelque chose qui me plonge immédiatement dans la noirceur la plus totale... Je ne parviens pas à garder mes relations et tout ce que je touche, je le casse !... Comme s'il y avait en moi une voix qui me rappelle que je ne mérite pas d'être heureux !"

Cette phrase, je l’ai entendue plus d’une fois. Elle exprime une réalité intérieure que beaucoup traversent sans toujours pouvoir la nommer. Un mécanisme inconscient de sabotage émotionnel, une alternance entre bien-être et chute, entre clarté et obscurité. Un yo-yo intérieur épuisant, difficile à comprendre, encore plus à transformer.

Le bonheur : déclencheur de résistances enfouies

Les stoïciens disaient : le bonheur ne peut exister sans la conscience du bonheur. Mais pour certains, cette prise de conscience réveille immédiatement des réactions contraires.

"Je veux être heureux, mais je sabote systématiquement la source de mon bonheur."
En moi, ou dans mes relations.

Derrière ces schémas se cachent souvent des programmations anciennes, des réflexes émotionnels enracinés, une peur profonde : celle de perdre ce bonheur, maintenant qu’il est là.

Et cette peur nous pousse à agir contre nous-mêmes. À nous protéger de l’éventualité de la perte, parfois en détruisant ce qui nous rend heureux. C’est une stratégie de défense. Et parfois, la meilleure défense, c’est l’attaque.

L’inconnu que représente le bonheur

Pour d’autres, constater que tout va bien provoque un vertige.

"Je n’ai pas été épargné par la vie. Je ne sais même pas ce que c’est, être heureux."

Ce bien-être ressenti devient alors un territoire inconnu. Et l’inconnu déstabilise. Nos repères intérieurs — même les plus douloureux — ont fini par nous structurer. Ils nous rassurent, à leur façon. Ils nous ont permis de tenir bon, malgré les épreuves.

Dans ces cas-là, le bonheur devient paradoxalement inquiétant. Il remet en cause une construction intérieure fondée sur la souffrance, la vigilance, la lutte. Le confort familier du mal-être semble plus sûr que l’inconnu du bien-être.

Alors, malgré moi, je reviens vers ce que je connais, vers ce "bonheur n’est pas pour moi", inscrit quelque part en moi.

L’héritage invisible : loyautés familiales et culpabilité

Chez certains, le bonheur fait surgir une autre émotion : la culpabilité.

"Mes parents ont souffert toute leur vie. Ils se sont sacrifiés pour moi... Alors qui suis-je, moi, pour mériter d’être heureux ?"

Dans ce contexte, le bonheur devient presque une trahison. Par loyauté invisible, par amour, ou par devoir, je m’interdis d’être bien. Et je mets en place — sans m’en rendre compte — les conditions qui me ramèneront à la douleur.

Les voix du passé, devenues croyances

Et puis il y a ces phrases. Ces messages entendus dans l’enfance :
"Tu es un bon à rien", "La vie est dure", "Tu n’y arriveras jamais", "Tu ne mérites pas ce qu’on fait pour toi"...

Ces paroles, répétées et ancrées, deviennent des vérités.
Le "tu es" entendu devient "je suis" cru.
Et ce que je crois finit par devenir ma réalité.

Comme le disait Victor Hugo :

"Ce que je crois devient."

Retrouver l’élan de vivre : un accompagnement possible

Comprendre ces mécanismes ne suffit pas toujours à les désamorcer. Il s’agit d’un travail de libération, de reconnaissance, parfois de réparation. Mais il est possible d’apprendre à accueillir le bonheur sans crainte, à se sentir digne de la joie, et à se construire autrement.


Vous souhaitez avancer vers ce mieux-être ?

Je vous accompagne dans cette exploration, en toute bienveillance, à votre rythme.

Appelez-moi au 07 69 93 33 18 pour une séance d’hypnose au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême, en Charente, ou à distance si vous le préférez.
Ensemble, nous ferons de votre chemin une voie plus libre, plus vivante, plus à vous.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Le temps retrouvé : quand l’instant devient précieux

 La perte de la notion du temps Le temps, si relatif… Je me surprends à perdre toute notion des dates et des heures qui défilent. Parfois, ...