Observer, dessiner, interpréter : une même scène, mille regards
Sur le rempart, une ribambelle d’artistes — étudiants aux Beaux-Arts — s’est installée face à l’une des plus belles vues de la ville.
Le panorama s’étend : bâtiments anciens, collines, forêts, ruelles en contrebas.
Chacun, concentré, un carnet sur les genoux, croque à sa manière ce spectacle vivant.
Les traits se dessinent, les couleurs naissent, les perceptions s’expriment.
En passant discrètement derrière eux, je me suis laissée gagner par la curiosité.
L’un d’eux s’appliquait à reproduire le clocher de l’église, détaillant chaque statue.
Un autre s’attardait sur un arbre solitaire dont les branches frôlaient le haut des remparts.
Plus loin, une étudiante esquissait les façades aux volets entrouverts.
Et le dernier, en retrait, dessinait la scène elle-même : ses camarades absorbés dans leur art.
Une pluralité de regards sur un même horizon
Le même décor pour tous, et pourtant, des visions si différentes.
Chaque regard capte un détail, une émotion, une vibration propre.
Cette diversité me frappe : elle dit quelque chose d’essentiel sur notre humanité.
Pourtant, face à ces jeunes artistes, une lueur d’optimisme s’est rallumée en moi.
Car même dans un exercice commun, la singularité persiste.
Chaque regard reste unique, chaque interprétation personnelle.
Accueillir la différence comme une richesse
Cette scène m’a rappelé combien la pluralité des perspectives est précieuse.
Elle n’est pas une menace à la cohésion, mais une porte ouverte à la compréhension.
Reconnaître que l’autre perçoit le monde différemment, c’est déjà un pas vers l’humilité et l’indulgence.
Si j’accepte que l’autre n’est pas un autre moi, que son regard diffère du mien,
alors je peux le reconnaître pleinement, sans le juger ni chercher à l’imiter.
La différence devient alors un espace d’échange, non de conflit.
Une leçon d’humanité dessinée sur un rempart
Ces jeunes artistes, chacun dans leur monde, m’ont offert une belle leçon de vie.
Dans leurs carnets, la diversité des perceptions devient symbole d’espérance.
Une réponse simple et lumineuse à un monde souvent marqué par le rejet et la division.
Oui, la pluralité des regards existe encore — et elle fait du bien.
Et vous, quel regard portez-vous sur le monde ?
Accueillir la diversité des points de vue, c’est aussi se reconnecter à soi, à ses émotions, à sa façon d’être au monde.
L’hypnose peut vous accompagner sur ce chemin d’ouverture et d’équilibre intérieur.
Je vous reçois avec bienveillance au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême, en Charente, ou à distance, selon vos besoins.
Contactez-moi au 07 69 93 33 18 pour réserver votre séance et retrouver votre propre regard apaisé sur la vie.
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