Quand Jules Renard rencontre l’ère des réseaux sociaux
« Le bonheur, c’est être heureux ; ce n’est pas de faire croire aux autres qu’on l’est. »
Cette pensée de Jules Renard, écrite en 1907, résonne encore aujourd’hui avec une étonnante modernité.
Mais qu’aurait-il pensé, cent vingt ans plus tard, face à l’essor fulgurant des réseaux sociaux ?
L’autre jour, je découvrais une courte vidéo d’une jeune influenceuse américaine.
Assise sur le trottoir devant les bureaux de TikTok, en larmes, elle venait d’être bannie de la plateforme.
Son cri, déchirant : « Vous m’enlevez ma vie ! »
Je me suis alors interrogé : de quelle vie parlait-elle vraiment ? De quel bonheur perdu ?
L’illusion du bonheur numérique
Une construction fragile, éphémère, dépendante du regard des autres.
C’est ce que j’appelle la précarité du bonheur — cette illusion qui s’effondre dès que la validation extérieure disparaît.
Nous ne sommes pas si différents, finalement.
Notre bonheur dépend souvent de facteurs extérieurs : la santé de nos proches, la stabilité du monde, la reconnaissance sociale.
Mais il existe une nuance essentielle : la nature de notre dépendance.
Entre admiration et bienveillance : deux chemins du bonheur
Dans un cas, le bonheur naît du regard admiratif des autres.
Dans l’autre, il émane de notre capacité à percevoir le bien autour de nous.
Le premier nourrit l’ego.
Le second nourrit le cœur.
Or, dans une société qui valorise la performance, la visibilité et la comparaison, la frontière entre ces deux formes de bonheur devient floue.
Nous sommes incités à montrer nos réussites, à partager nos plaisirs, à prouver notre joie — parfois plus qu’à la ressentir.
Et paradoxalement, plus nous cherchons à paraître heureux, plus nous nous éloignons du bonheur véritable.
Le bonheur véritable : une présence à soi et aux autres
Les traditions spirituelles et philosophiques anciennes nous rappellent une évidence oubliée :
« Pour être heureux, il faut penser au bonheur d’un autre. » — Gaston Bachelard
Cette citation trône sur mon bureau.
Je m’y attarde souvent, comme une boussole intérieure.
Car elle contient une vérité simple : le bonheur authentique ne se montre pas, il se vit.
Il naît de l’attention portée à soi et à autrui, de la présence consciente, de la gratitude envers ce qui est.
Et si vous réappreniez à ressentir le bonheur vrai ?
Revenir à soi, se reconnecter à ses émotions, retrouver le calme intérieur…
L’hypnose peut être un formidable outil pour réaligner vos perceptions et retrouver un équilibre émotionnel durable.
Je vous accompagne dans cette démarche au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême, en Charente, ou à distance, selon vos besoins.
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