Ces instants où tout bascule
Vous souvenez-vous du film 21 grammes avec Sean Penn ? Ce film qui entremêle des vies bouleversées par un événement tragique. Je ne l’ai pas revu depuis longtemps, mais il a sans doute nourri certains de mes textes.
Il interroge profondément : qu’est-ce qui fait le poids d’une existence ? Ces moments de bascule, ces points de rupture qui marquent un avant et un après dans une vie. Nous en avons tous connu. Ils peuvent surgir dans la douleur comme dans la beauté. Ils nous transforment, parfois en silence, parfois dans un fracas.
Le poids d’une décision… ou d’un simple retard
Les moments décisifs ne sont pas toujours spectaculaires. Il y a ceux que l’on reconnaît instantanément – accidents, choix cruciaux, rencontres bouleversantes. Et puis, il y a ceux que l’on découvre après coup : un retard qui évite un drame, un oui ou un non anodin qui crée une cascade de conséquences.
Chaque instant porte en lui le potentiel d’un basculement. Une vie est faite d’un enchevêtrement de décisions, de non-décisions, de hasards heureux ou tragiques. Elle est dense. Dense de ressentis, de tournants imprévus, de confrontations et d’évitements, de chemins qui bifurquent sans prévenir.
Au cœur du chaos, notre capacité à vivre
Et au milieu de tout cela : nous. Essayant de tenir debout. De faire avec. De faire au mieux.
Et pourtant, même dans ce désordre apparent, il y a de la lumière. Il y a des élans de joie, des fous rires partagés, des gestes tendres, un regard qui touche, une musique qui éveille, une rencontre qui réanime. Tomber amoureux, sentir en soi un élan, une force, une liberté.
La vie passe partout, tout le temps. Elle est mouvement, elle est transition. Elle est ce qui palpite en nous, même dans les silences, même dans les creux.
Combien pèse une vie ?
Difficile à dire. Peut-être autant que ce qui a été vécu… et ce qui ne l’a pas été. Ce qu’on a choisi, ce qu’on a évité, ce qu’on a laissé passer.
Je n’ai pas de calculatrice assez puissante pour évaluer ce poids. Alors ici et maintenant, je choisis de m’attarder sur ce que je peux : l’intensité d’un instant. Ressentir, accueillir, vivre. Pleinement.
Une invitation à la présence
En ce 21 décembre, je nous souhaite une connexion intense et légère à chacun de nos instants. Car c’est peut-être là, dans cette attention, que réside le vrai poids de la vie.
Et si vous ressentiez le besoin de déposer, d’éclaircir, ou d’explorer ce qui pèse ou ce qui appelle en vous ?
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