L’adolescence : ce territoire fragile et conquérant
Je croise chaque jour des adolescents. Au cabinet, dans la rue, dans les familles… Ils sont partout, visibles et pourtant insaisissables. Une démarche hésitante, une attitude fière, des silences profonds, des rires francs. Des êtres en mutation, entre deux âges, entre deux mondes.
Ils ne sont plus tout à fait enfants, pas encore adultes. Ils avancent, fragiles et conquérants à la fois, dans cet espace si particulier du devenir.
Une question d’âge… ou de perception ?
Quand on me demande mon âge – ce qui arrive de moins en moins, sans doute par politesse – je me surprends parfois à hésiter. Entre 17 ans et l’éternité. Un écart étrange, un ressenti flou.
Il y a en moi l’élan du jeune, l’enthousiasme parfois naïf, mais aussi la lucidité du vieux briscard. Et parfois l’inverse. Tout cela coexiste, dans un même souffle, un même instant.
Les chiffres ? Ils se bousculent. Je ne suis pas plus 80 ans que je n’ai été 17 ans. Mais il me semble que cela fait de plus en plus longtemps que j’ai 17 ans. Un âge qui persiste, comme une empreinte vivante. On s’y perd, peut-être… mais c’est une perte joyeuse.
Entre deux eaux : une navigation permanente
Je me sens toujours adolescent. En devenir. En tension. Pas celui d’hier, pas encore celui de demain. Un être mouvant, en construction permanente.
J’avance ainsi : à la fois agile et maladroit, sensible et affirmé, curieux du chemin, même quand je ne le maîtrise pas. Naviguant à vue, entre deux eaux.
J’aime cette image : une vie qui se construit sans mode d’emploi, à partir du pas posé, de l’événement traversé. Une évolution qui échappe à toute ligne droite, et c’est très bien ainsi.
Rester adolescent quelque part en soi
Ce 17 décembre, je nous souhaite de renouer avec cette part adolescente, vivante, mouvante, pleine de possibles. Cette part de nous qui doute mais qui avance, qui cherche sans toujours savoir, qui invente.
Et si ce n’était pas un âge à quitter, mais un espace à garder vivant en soi ?
Besoin d’un espace pour retrouver votre élan intérieur ?
Je vous accompagne avec bienveillance, en séance d’hypnose au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême, ou à distance selon votre besoin.
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