La Charente : un fleuve qui murmure à l’âme
Et au milieu coule une rivière… ou plutôt un fleuve. Tout en courbes, tantôt large ou discret, parfois débordant de ses larmes de pluie, teinté de brun et de vert, la Charente glisse doucement sous les ponts anciens. Elle avance au rythme tranquille des écluses qui la retiennent, dans un souffle lent, benèze, comme on dit ici.
Entre peupliers et saules pleureurs, elle déroule un ruban vivant, baigné de reflets célestes. Le bleu du ciel souligne les chemins blancs, et chaque pas au bord de l’eau devient une respiration.
Entendre la Charente : le chant discret de la nature
Avez-vous entendu la Charente ? Elle chuchote entre deux haies, souffle dans les champs, respire à travers les villes. Parfois, au loin, les collines douces accueillent les vignes fières, gonflées de soleil et enracinées dans le calcaire.
Des bosquets, comme des touffes au sommet des terres, cachent les chapelles romanesques, leurs clochers sombres, les villages endormis. La pierre, patinée par le temps, abrite les lauriers et rosiers. Elle reflète la lumière des étoiles dans ses joints creusés. Ici, la terre est couleur, lumière, douceur… et toujours, au milieu, coule le fleuve.
Lire la Charente : une écriture vivante dans les paysages
Avez-vous lu la Charente ? Elle s’écrit en champs de tournesols flamboyants, en étendues de blé ondulant, en maïs ployant sous le souffle du vent de l’océan.
Elle se lit dans les lignes serrées des vignobles, partition lente d’un morceau de piano joué dans le Valois, dans les nuits romanes baignées de silence et de châteaux. Libre, toujours, et délicate comme une bulle.
Angoulême veille, depuis son balcon de roches, plateau fier, terre de foires, d’histoires, de textes et d’images. Une ville d’art posée sur un socle d’or et de mémoire.
Rêver la Charente : entre pierre, eau et imaginaire
Avez-vous rêvé la Charente ? Une brume blanche s’élève, spirale douce comme une cagouille entre deux tours. Aux portes de Cognac, l’élixir coule, précieux, dans les verres et les cœurs.
Debout sur un pont, larguez les amarres, laissez-vous traverser. Écoutez les cloches, les carillons : la Charente vous parle. Sur ma gabarre, je rêve, j’écoute, je lis cette rivière… et vous ?
Une invitation à la douceur
En ce 16 décembre, je nous souhaite un doux amour avec notre belle Charente, cette terre vibrante de calme, de poésie et de vie.
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