« Tiens, qui m’a envoyé une carte postale ? »
Avant même de lire le message, mon regard s’attarde sur la photo cartonnée : une plage lumineuse, une recette bretonne, une vieille abbaye, ou encore un port coloré au lever du jour… Sans aucun doute, un souvenir de vacances.
Je retourne la carte, tente de lire le cachet de la poste, m’attarde sur un timbre joliment illustré – une rareté aujourd’hui – et je me perds un instant dans le plaisir simple de cet objet inattendu.
Des mots choisis, un lien réactivé
« Cher Pierre, entre baignades et bons restaurants, nous passons des vacances de rêve dans un lieu magique ! Détente, rires et apéritifs au programme, pensées amicales. »
La signature hésitante me laisse deviner que Lily et Lulu en sont les auteurs. Je souris, touché, surpris aussi. Ils ont pensé à moi.
Ce petit carton me touche plus que je ne l’aurais imaginé. Une carte postale, c’est un message affectueux, une attention sincère. Un geste devenu rare, presque désuet, mais porteur d’un lien humain que ni les SMS ni les réseaux sociaux ne peuvent remplacer.
La carte, un miroir de notre relation
Cette carte représente le bureau d’un ancien président de la République. Curieux choix ? Peut-être pas tant que ça. J’aime l’idée qu’ils aient cru que cette image me plairait. Peut-être m’ont-ils mieux cerné que je ne le pense…
Écrire, c’est relier. Écrire, c’est soigner.
Madeleine et Luc, eux, ont un rituel. Chaque été, ils prennent le temps d’écrire. À la terrasse d’un café, répertoire en main, ils sélectionnent ceux à qui ils souhaitent envoyer un mot. Famille, amis, voisins, collègues...
Ils écrivent à tour de rôle, personnalisent chaque message, évoquent un souvenir partagé, une épreuve, une réconciliation, ou même une rupture. Ils rayent parfois un nom, décident de laisser partir certains liens. Leur rituel devient un acte d’empathie, un soin porté à la relation humaine.
Quand ils déposent leurs cartes dans la boîte jaune de l’angle de la rue, un pincement au cœur les saisit. Ils ont pris le temps de dire à ceux qu’ils croisent – de près ou de loin – "Tu comptes pour moi."
Et vous, à qui auriez-vous envie d’écrire ?
Écrire, c’est révéler une part de soi. C’est oser dire qu’un lien existe.
Un pas vers l’autre, un pas vers soi
La carte postale est une belle métaphore du travail que je propose en hypnose : un espace où vous pouvez poser des mots, revisiter vos liens, exprimer ce qui compte vraiment.
Si vous ressentez l’élan d’explorer ces territoires intérieurs, je vous accueille au cabinet ANIMA Hypnose sur Angoulême, en Charente, ou à distance.