Phobie : quand l’évitement devient stratégie de survie

Ces phobies que l’on fabrique sans le vouloir

Si vous saviez comme nous sommes ingénieux pour créer des phobies…

Parfois, elles semblent surgir de nulle part. D’autres fois, elles prennent racine dans un événement marquant.

Elles s’installent, s’imposent, dictent nos comportements, nos choix, et bien souvent nos limitations.

La phobie, vous le savez, n’a rien d’agréable. Elle provoque des réactions irrationnelles, incontrôlées, des techniques d’évitement qui, paradoxalement, renforcent l’anxiété au lieu de l’apaiser.

Mais à y regarder de plus près, elle a peut-être un rôle caché : celui de nous protéger.

Une stratégie inconsciente pour garder le contrôle

Étonnamment, la phobie peut offrir un certain « confort ». Elle permet de structurer notre vie autour de l’évitement, de garder la main sur ce qu’on choisit de ne pas affronter.

Ce n’est pas la peur en elle-même que l’on maîtrise, mais bien l’organisation autour de cette peur.

Et cette maîtrise devient une stratégie très fine pour contenir un débordement émotionnel plus vaste.

Une manière inconsciente mais efficace de se préserver d’un trop-plein affectif ou mental.

L’exemple classique : la phobie des araignées

Prenons l’exemple si courant des araignées – les pauvres ! Il se peut que cette phobie prenne racine :

• dans un événement traumatisant vécu avec l’une d’entre elles, entraînant une réaction instinctive de fuite dès qu’une forme velue à huit pattes apparaît ;

• dans une accumulation d’émotions négatives (stress, peur, colère…) que notre esprit ne parvient plus à canaliser, et qui finit par se cristalliser sur un objet bien précis ;

• dans une représentation amplifiée par nos croyances, nos filtres mentaux, ou notre imaginaire.

Dans tous les cas, la phobie n’est jamais le cœur du problème. Elle est une conséquence, une tentative inconsciente de régulation.

Et si on pouvait transformer cette peur ?

La bonne nouvelle, c’est que l’on peut agir sur la phobie efficacement, sans violence ni confrontation brutale.

En hypnothérapie, nous travaillons à :

• modifier la représentation mentale de ce qui fait peur ;
• déconnecter les émotions négatives associées, pour les transformer en sensations neutres ;
• trier les émotions accumulées, souvent non digérées, qui ont déclenché un déséquilibre émotionnel majeur ;
• remettre en circulation les informations qui tournaient en boucle et envahissaient l’espace intérieur.

Ce processus permet de réduire l’intensité de la peur, de retrouver de la liberté intérieure, et d’envisager la vie sans cette stratégie d’évitement devenue pesante.

L’inconscient, cet allié protecteur

Loin d’être magique, l’hypnose (tout comme la PNL) est un outil puissant et respectueux qui agit avec et grâce à votre inconscient.

Si celui-ci a mis en place une phobie, ce n’est pas pour vous nuire, mais pour vous protéger.

En hypnose, nous lui montrons qu’il existe d'autres manières, plus économiques en énergie, plus douces, et mieux adaptées à votre équilibre.

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Et si vous vous libériez enfin ?

Avez-vous envie de mettre une limite à ce qui vous limite ?

Je vous accueille avec bienveillance dans mon cabinet d’hypnothérapie ANIMA Hypnose Angoulême, pour explorer ensemble de nouvelles stratégies intérieures.

Retrouvons-nous au 24 bis Rempart de l’Est à Angoulême, ou en consultation à distance.

Contact : 07 69 93 33 18