Quand une partie de soi empêche d’avancer : comprendre les blocages inconscients

Changer durablement sans se saboter, grâce à l’hypnose et à la thérapie brève

Pourquoi est-ce si difficile d’aller jusqu’au bout ?

« Pierre, je ne manque pas de volonté, j’ai de la motivation… Et pourtant, chaque fois qu’un obstacle se présente, je baisse les bras. Je renonce à tout ce que j’avais mis en place. C’est comme si une partie de moi me retenait, m’empêchait d’avancer vers ce qui me semble si important… »

Ce témoignage, je l'entends souvent au cabinet. Il exprime cette expérience intérieure douloureuse : celle de vouloir profondément changer, mais de se heurter à une force invisible, qui freine, sabote, ou paralyse.

Un pas en avant… deux pas en arrière

Vous avez fait des efforts. Vous vous êtes investi. Et malgré cela, vous avez reculé. Non seulement l’objectif semble s’éloigner, mais en plus un sentiment de culpabilité s’installe.

« Je ne comprends pas… c’est comme si quelque chose en moi bloquait tout changement. »

C’est un vécu courant : cette impression d’être divisé, de vouloir avancer tout en étant tiré vers l’arrière.

Changer, oui... mais à quel prix ?

Beaucoup de mes clients décrivent ces tentatives fragiles d’évolution, ces envies sincères de transformation aussitôt contrecarrées par de vieux réflexes. Parfois, ce sont même les messages intérieurs qui minent les efforts :

« Je n’y arriverai jamais… »

Ces pensées, répétées comme une forme négative d’auto-hypnose, préparent l’arrêt, justifient le renoncement. Et quelque part, elles rassurent : si j’abandonne, je ne prends pas de risque. Je reste dans une forme de contrôle, même inconfortable.

La résistance au changement : un mécanisme de protection

Changer, c’est abandonner une maîtrise — même désagréable — pour entrer dans une zone d’incertitude. C’est stressant, parfois anxiogène. Une partie de vous désire le changement… et une autre vous retient. Pourquoi ?

Parce que cette part résistante vous protège. Elle cherche votre équilibre, même si ses stratégies sont dépassées. Pour elle, toute stabilité — même douloureuse — vaut mieux qu’un saut dans l’inconnu.

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Et si vous proposiez à cette part une autre voie ?

Et si, au lieu de lutter contre elle, vous l’écoutiez ? Si vous lui proposiez de nouvelles stratégies plus écologiques, tout aussi rassurantes, mais qui permettent enfin d’avancer ?

C’est justement ce que permettent les outils de la thérapie brève, comme l’hypnose Ericksonienne ou la PNL : créer un dialogue intérieur, offrir des solutions positives et durables à ces parties protectrices, pour qu’elles cessent de freiner et deviennent des alliées du changement.