Le point de référence : quand notre perception du mouvement définit notre paix intérieure

La vitesse, une question de repère

Mes quelques souvenirs des cours de physique me rappellent ceci : la vitesse n’existe que par rapport à un point de référence.

On ne mesure un mouvement que comparé à un autre — qu’il soit fixe ou en déplacement.

Il m’arrive souvent d’observer les nuages. Ils semblent flotter paisiblement au-dessus de ma tête, glissant à plusieurs dizaines de kilomètres par heure. Parfois, quand le vent se tait, ils paraissent immobiles, suspendus dans le ciel, éternels.

Allongé dans l’herbe, je ferme les yeux. Pour certains, c’est une méditation ; pour d’autres, une sieste. Quand je les rouvre, la lumière du soleil s’est déplacée sur ma peau.

Copernic et Galilée l’avaient déjà prouvé : la Terre tourne sur elle-même à 1 600 km/h, file autour du Soleil à 107 000 km/h, et l’ensemble de notre galaxie se déplace à 2 600 000 km/h vers un mystérieux point de gravité nommé le Great Attractor.

Mon corps se repose, mais mon immobilité est une illusion.

Quand le mouvement devient une question de perception

La vitesse n’est donc jamais absolue.

Elle dépend du point de comparaison.

Et dans la vie, n’est-ce pas pareil ?

Nous connaissons tous quelqu’un qui se sent "bloqué", qui dit "ne pas avancer", "tourner en rond", "être au point mort".

Leur ressenti est sans doute sincère, mais leur référentiel mérite d’être questionné.

Car si mon repère pour juger ma progression — et donc mon bonheur — repose sur un idéal, un objectif rigide, une norme sociale ou une croyance héritée, alors il se pourrait bien que ce soit lui, le véritable frein.

Changer de repère pour avancer autrement

Et si, au lieu de mesurer notre vie à l’aune d’un modèle extérieur, nous la regardions depuis notre propre mouvement intérieur ?

Peu importe le rythme : vivre, c’est avancer.

Même dans le silence, dans l’attente, dans le doute.

Nous bougeons, respirons, évoluons — comme la Terre qui tourne sans relâche, même quand tout semble immobile.

L’immobilité n’existe pas.

Tout change, tout vit, tout avance.

Alors souvenons-nous de cela… et fichons-nous un peu la paix.

Et si vous changiez de repère ?

Vous ressentez parfois cette impression de stagnation ou de blocage ?

L’hypnose peut vous aider à redéfinir votre perception du mouvement, à réaccorder vos repères intérieurs et à retrouver votre élan vital.

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