Résultats du bac : la fin d’un cycle, le début d’une vie

L’attente fébrile devant les listes

Les visages se tendent vers le panneau d’affichage.

Des listes de noms, des regards suspendus, puis soudain, la délivrance.

Un cri jaillit, des bras se lèvent, les rires éclatent, les larmes de joie coulent.

Aujourd’hui, on annonce les résultats du baccalauréat.

Autour des tableaux, des grappes d’adolescents s’embrassent, se félicitent, parlent fort.

La joie sature l’air, les voix résonnent, les visages rayonnent.

Les tristes sont ailleurs, ou pas encore venus : ils découvriront leurs résultats sur un écran, à distance, protégés du tumulte.

Derrière, quelques parents observent en retrait, souriants, un peu émus.

Les jeunes restent entre eux.

Tout finit et tout commence ici.

Des années de classe, de révisions, de rires et de doutes se concluent dans ces minutes suspendues.

Une génération qui s’élance

Je l’observe de loin, ma fille.

Elle est heureuse, lumineuse.

Je me souviens d’elle, petite, lorsqu’elle déposait son manteau et son cartable à l’école maternelle, courant vers le coin des jouets.

Aujourd’hui, elle conduit, passe des épreuves dont le sens m’échappe parfois.

Elle est grande, confiante, debout face à la vie.

Elle a son bac.

Et tout commence.

Avoir des enfants, c’est les voir grandir... toujours un peu trop vite

C’est donc cela, être parent ?

Accompagner, encourager, soigner les genoux écorchés, préparer les cartables, écouter les peines et les rires.

Puis un jour, réaliser à quel point ils ont grandi.

Constater que, malgré les années, ils restent toujours quelque part le petit être qu’ils ont été.

C’est fondre de bonheur lorsqu’ils réussissent, veiller tard quand ils doutent.

S’inquiéter un peu, souvent, et surtout souhaiter qu’ils soient heureux, simplement.

Oui, c’est cela : aimer, regarder, accompagner, et apprendre à laisser partir.

Le cycle se répète

Je vois une adulte et je pense à la petite fille de trois ans.

Je pense à ses frères, à sa sœur, aux sourires partagés.

Je la vois, debout devant sa réussite, et j’imagine qu’un jour, elle aussi se tiendra à distance, observant ses enfants devant les mêmes listes, cherchant leurs noms parmi des centaines d’autres.

Et à ce moment-là, le cycle reprendra.

Avec les mêmes rires, les mêmes larmes, la même joie éclatante.

Parce que pour eux aussi, ce jour-là, tout commencera à nouveau.

Et vous, quel nouveau départ préparez-vous ?

L’hypnose peut vous accompagner dans ces transitions de vie : lâcher-prise, adaptation, sérénité face au changement.

Au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême (Charente) ou à distance, je vous aide à accueillir les cycles de la vie avec confiance et douceur.

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