Quand les pensées prennent le dessus
Il arrive que je confonde la réalité avec l’emballement de mes pensées. Ou l’inverse. Quand mon cerveau se met à créer projections, suppositions ou fantasmes pour combler les incertitudes, il peut remplir les manques et les absences. Rapidement, mes pensées débordantes prennent le relai, influençant mon raisonnement et la manière dont je perçois le monde. Ce que je suppose devient certitude et façonne ma réalité… du moins le filtre à travers lequel j’observe et ressens mon environnement.
À force, je crois parfois que tout le monde voit le monde comme moi. Mais ce n’est pas le cas. Chacun porte sa propre réalité, et comme le disait Aldous Huxley, tout le monde a raison… ou tort.
Les conséquences d’une perception biaisée
Si ma réalité est filtrée et partiellement fausse, mes comportements peuvent devenir inadaptés. La colère pour un détail, la peur qui bloque mon action, des choix malheureux ou un travail qui n’inspire pas… les conséquences se multiplient lorsque je confonds pensée et réalité.
Nos pensées sont façonnées par :
- Notre éducation et nos valeurs
- Notre culture et nos expériences
- Les conclusions que nous tirons de nos souvenirs et lectures
- Les influences extérieures et les attentes sociales
Le résultat ? Un imbroglio complexe, parfois envahissant et difficile à démêler.
Revenir à l’instant présent
Plutôt que de tenter de tout comprendre ou de démêler cet enchevêtrement, il peut être plus efficace d’apprendre à ne pas prêter trop d’attention à ses pensées. Se souvenir que la pensée est une construction, et qu’elle échappe souvent à la réalité.
Dans les moments d’emballement mental :
- Respirez profondément
- Concentrez-vous sur l’ici et maintenant
- Observez sans jugement ce qui vous entoure et vos sensations
En revenant à l’instant présent, loin du vacarme intérieur, tout va bien, et la clarté revient progressivement.
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