Cette petite voix intérieure qui dénigre… en silence
“Mais quel idiot !”“Je suis nul.”“Regarde-toi, tu n’as aucune volonté.”
Ça ne crie pas fort, ça murmure. Ça passe presque inaperçu. Pourtant, cette voix-là, je l’entends depuis longtemps. Elle s’est installée comme une habitude. Et comme toute habitude, on finit par ne plus la remarquer. On la subit en sourdine.
Le poids invisible du dialogue intérieur
Certaines pensées sont utiles, elles nous permettent d’ajuster nos actions, d’apprendre. Mais lorsque la majorité de ces pensées sont autocritiques, rabaissantes, voire violentes, elles minent peu à peu la relation à soi-même.
Imaginez vivre chaque jour aux côtés de quelqu’un qui vous juge sans cesse. Qui vous répète que vous êtes incapable, moins bien que les autres, faible, inintéressant. Cette personne, c’est parfois… vous-même.
D’où vient cette habitude de se rabaisser ?
Dans mon cabinet, je rencontre souvent des personnes en souffrance dont l’estime de soi est abîmée. Lorsqu’on creuse un peu, leurs histoires personnelles révèlent des vécus marqués par :
- des moqueries à l’école,
- des humiliations en famille,
- des comparaisons constantes,
- des violences (parfois subtiles, parfois frontales),
- des relations toxiques ou dévalorisantes.
Face à cela, nous avons tous trouvé des moyens pour survivre : repli, colère, addictions, besoin d’approbation, sur-contrôle, phobies… Et lorsque ces périodes passent, on croit être “sorti d’affaire”. Mais le mal a changé de forme.
Ce que nous avons entendu, nous l’avons intégré
Non, ce n’est pas “naturel” de se parler mal. Ce n’est pas inscrit en nous dès la naissance. Nous avons appris à faire cela. Nous avons intériorisé ce que d’autres ont dit, ce que nous avons compris du monde autour de nous. Et un jour, nous avons repris le flambeau.
Quand je me traite d’imbécile, je ne fais souvent que rejouer les scènes du passé, je rends hommage – malgré moi – à celles et ceux qui m’ont rabaissé. Je deviens l’écho de leurs voix.
Se libérer des mensonges entendus
C’est dans cette démarche que je vous accompagne, en hypnose. Non pour faire taire la voix intérieure, mais pour l’aider à se transformer.
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