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vendredi 3 juin 2022

Solitude, fidélité inconsciente, anxiété, confusion : ce que je retrouve souvent en séance

Une humanité partagée derrière chaque histoire

Des milliers de rencontres.
Des histoires de vie, toutes singulières.
Des drames, des parcours marqués par des luttes intérieures, des efforts pour traverser l’épreuve ou calmer le tumulte.

Au fil des séances, je perçois une grande sensibilité chez les personnes que j’accompagne. Sensibilité acquise à force de vigilance, à force d’avoir voulu éviter d’autres douleurs.
Et, malgré l’unicité de chaque parcours, des points communs émergent. Des constantes humaines, touchantes, puissantes. En voici quatre que je retrouve régulièrement.

1. Une solitude invisible, mais omniprésente

Beaucoup vivent une solitude profonde.
Pas nécessairement un isolement physique, mais une solitude existentielle, émotionnelle, parfois incomprise.

Solitude face à des mécanismes internes qu’on ne comprend pas.
Solitude dans la douleur, qu’on préfère taire plutôt que l’imposer à l’entourage.
Solitude face au doute aussi : "Suis-je normal ? Pourquoi je ressens ça ? Pourquoi je suis comme ça ?"

À cela s’ajoute l’éloignement intérieur : je me sens différent, en marge, comme si je ne rentrais pas dans les cases imposées.
Les réseaux sociaux, les comparaisons constantes, la pression implicite... et le sentiment d’être seul devient insistant.

Parfois, c’est l’impossibilité d’être seul qui émerge : fuir le vide, l’immobilité, multiplier les activités pour ne jamais se retrouver face à soi.
Et, ironiquement, s’épuiser jusqu’à... se retrouver seul.

2. La fidélité : un lien discret, souvent douloureux

Je ne parle pas ici de fidélité conjugale.
Mais d’une fidélité plus intime, plus ancrée :
La fidélité à un jugement, à une parole entendue, souvent très jeune.

"Tu n’y arriveras jamais."
"Tu es trop ceci, pas assez cela."
"Arrête de pleurnicher."
"La vie est dure."

Ces phrases, ces ordres, ces regards blessants sont devenus des voix intérieures, répétées à l’infini.
Et sans même s’en rendre compte, on reste fidèle à cette image dépréciée de soi, à ces injonctions qu’on a intégrées comme des vérités.

On se maltraite, on s’auto-juge, on rejoue le scénario :
"Je ne mérite pas."
"Je suis nul."
Et à chaque fois, on reste fidèle à un schéma.

Même si cela fait souffrir, au moins, c’est connu. Rassurant, à sa manière.
On reste dans cette zone de confort, même si elle est très inconfortable.

3. L’anxiété, toujours plus présente

L’anxiété s’infiltre partout.
Elle prend mille formes : agitation mentale, peurs diffuses, ruminations, manifestations physiques, troubles du sommeil, habitudes compensatoires...

Chacun essaie de faire avec.
Certains trouvent refuge dans la création, le sport, d’autres dans des excès (nourriture, alcool, addictions).
L’anxiété pousse à agir… ou à fuir.

Souvent, elle est alimentée par la mémoire des douleurs passées.
"J’ai souffert. Donc je redoute que cela recommence."
L’esprit se met alors en mode anticipation, et imagine tout ce qui pourrait mal tourner.

Dans un monde saturé d’informations (et de désinformations), où tout change vite, où l’avenir semble incertain, l’anxiété trouve un terrain fertile.
Elle s’installe. Elle s’entretient. Elle ronge.

4. La confusion émotionnelle : quand tout se mélange

Un autre point que je constate très souvent : une confusion émotionnelle intense.
Les émotions s’enchaînent, se superposent, deviennent difficiles à identifier ou à accueillir.

"Je ne comprends plus ce que je ressens."
"Je me sens débordé, submergé."

Certaines personnes viennent chercher une solution pour "gérer leurs émotions".
Mais gérer, est-ce vraiment possible ? Et surtout... est-ce souhaitable ?

Cacher une émotion, c’est comme vouloir enfoncer un ballon sous l’eau.
Cela fonctionne un temps… jusqu’à ce que le ballon remonte brutalement à la surface, avec fracas.

Plus on cherche à contenir, plus le débordement est violent.

Reconnaître, c’est déjà avancer

Peut-être vous retrouvez-vous dans un ou plusieurs de ces traits.
Solitude, fidélité inconsciente, anxiété, confusion…
Et si cela ne vous définissait pas, mais reflétait simplement des mécanismes de survie, ancrés, usés, et prêts à évoluer ?

Il est possible d’en sortir. D’autres chemins existent.
Plus doux, plus respirables. Plus vivants.

Et si vous veniez en parler, simplement ?
Je vous accueille en toute bienveillance au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême, ou en séance à distance, pour poser un autre regard sur ce que vous vivez.
Contactez-moi au 07 69 93 33 18 pour réserver une rencontre.

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