La perfection : une amie fidèle… mais envahissante
J’ai une amie de longue date. Elle s’appelle Perfection, et elle ne m’a jamais vraiment quittée. Depuis des années, je la consulte à chaque décision importante. Elle me souffle ses avis, m’encourage à viser toujours plus haut, à ne rien laisser passer. Sa mission ? Que je sois au top… non, au TOP du TOP.
Quand la quête de perfection masque le manque de confiance
Je ne sais plus exactement quand elle est entrée dans ma vie. Probablement très tôt, lorsque je me comparais aux autres avec sévérité, en me trouvant toujours un peu moins bien, un peu moins capable. La confiance en moi n’a jamais été solide, alors Perfection a pris la place. Elle m’a poussé à toujours viser plus loin, à ne jamais me satisfaire de ce que je faisais.
Et pourtant, avec le recul, je me demande si je ne lui ai pas accordé trop de place. Si je ne l’ai pas écoutée au détriment de ce que je suis vraiment. Elle m’a conduit à poursuivre une version idéalisée de moi-même, une image construite à partir de rêves... qui n’étaient peut-être même pas les miens.
Quand la perfection devient un frein
À force de la suivre, je me suis peu à peu éloigné de mes propres désirs, de ce qui me faisait du bien. Elle soufflait tantôt le chaud, tantôt le froid — surtout le froid. Elle me répétait que seule l’excellence me méritait. Que le résultat comptait plus que le chemin.
Je regardais les autres avancer pendant que je restais figé, ruminant mes projets avortés. Rêver, oui. Agir, non. Car chaque idée nouvelle était aussitôt freinée par la peur de ne pas faire assez bien. Cette pression constante finissait par me paralyser.
Une dispute salutaire
Un jour, nous nous sommes disputés. Perfection me reprochait de trop rire, de ne pas réfléchir avant de parler, d’être un peu trop léger. Mais ce jour-là, je me sentais bien. Et je n’ai pas compris pourquoi cela l’a tant contrariée.
Alors je lui ai demandé de partir. De me laisser vivre comme je suis. Après tout, les vrais amis nous aiment pour ce que nous sommes, pas pour ce que nous devrions être.
Depuis qu’elle s’est tue, je me sens plus libre. J’avance enfin, je réalise des choses, sans crainte du regard des autres. Je commence à m’aimer tel que je suis, et c’est tout nouveau pour moi. Une libération.
Et vous, connaissez-vous aussi "Perfection" ?
Les thérapies brèves comme l’hypnose ou la PNL sont de formidables leviers pour dépasser les blocages liés à la peur de l’échec ou à la recherche constante de perfection.
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