Une idée reçue bien ancrée : "Changer demande du temps"
C’est une croyance très répandue : aller mieux prend du temps. On l’entend partout, dans les cabinets, les discussions, les lectures... et parfois, c’est même ce qui pousse certains à renoncer avant d’avoir commencé.
Ces phrases, je les entends souvent. Elles portent en elles une forme de résignation, comme si l’amélioration de l’état intérieur devait forcément se mériter à travers une longue traversée.
Le mal-être, lui, s’installe vite… très vite
Et pourtant, il suffit parfois d’un événement. Un choc, une accumulation, une rupture, une tension de trop. Et tout bascule. D’un jour à l’autre, la personne entre dans une spirale sombre. Le mental s’effondre, le corps lâche, l’élan vital s’épuise.
Les personnes en burn-out parlent souvent de ce point de bascule : un moment très précis où tout s’effondre sans retour immédiat. Il y a un avant et un après. Ce changement, aussi brutal que réel, arrive sans qu’on l’ait vu venir. Alors pourquoi le changement vers le mieux devrait-il, lui, être long et laborieux ?
Le point de rupture, clé du changement durable
Dans mon cabinet d’hypnose à Angoulême, je rencontre des femmes et des hommes en quête de mieux-être. Beaucoup ont déjà traversé une période de convalescence. Ils veulent aller mieux, mais restent convaincus qu’il leur faudra encore du temps, beaucoup de temps.
Et pourtant… aller mieux peut être rapide, lorsqu’un déclic survient, lorsqu’une évidence surgit, lorsqu’une bascule intérieure s’amorce.
Mon rôle, c’est justement de vous accompagner dans la recherche de ce point de bascule : celui qui redonne l’élan, qui remet en mouvement, qui ouvre à nouveau la vie. Un instant, une prise de conscience, un mouvement juste peuvent transformer durablement une situation intérieure.
Le changement profond ne dépend pas toujours de la durée
Contrairement à certaines approches analytiques qui s’inscrivent dans le long terme, je propose une démarche plus brève. Non pas parce qu’elle serait superficielle, mais parce qu’elle mise sur la puissance du moment juste.
L’idée que "cela prend forcément du temps pour aller mieux" est souvent un frein. Elle entretient une attente, une passivité parfois. Croire, au contraire, que le changement peut être plus rapide que prévu, redonne la main. C’est un levier puissant.