Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... ANIMA Hypnose & Coaching

dimanche 7 août 2022

Quand le poids devient langage du corps

Ce que mon corps exprime quand la vie devient trop lourde

La prise de poids n’est jamais anodine. Elle parle, elle raconte. Quand la vie me pèse, les kilos s’installent quelque part, comme des témoins visibles de ce qui m’encombre intérieurement. Les émotions, fugaces et profondes, finissent par se figer dans la matière… ma matière. Mon corps en devient le messager.

Ces kilos expriment souvent ce que je n’ai pas su dire, ce que je n’ai pas pu accepter, ni pardonner. Ils incarnent les non-dits, le mal-être enfoui, les douleurs tues. Ils reviennent me hanter à chaque passage sur la balance, ou dans le miroir.

Une armure contre la violence du monde

Face à la maltraitance, à la violence ou au rejet, le corps peut se construire une armure. Une enveloppe protectrice, solide, infranchissable. Un rempart destiné à me préserver des coups, des humiliations, du rejet. Mais cette muraille, aussi solide soit-elle, cache une grande vulnérabilité. Une immense sensibilité. Une part de moi que j’ai appris à cacher, à dissimuler, à rejeter.

Et si, aujourd’hui, cette protection n’avait plus lieu d’être ? Si elle devenait un poids de trop, un système de défense devenu obsolète ? Il est peut-être temps de dévoiler cette délicatesse que j’ai longtemps enfouie. Et d’en faire une force.

Quand le corps crie : “J’existe !”

La prise de poids peut aussi être un cri. Un appel désespéré à l’attention, à la reconnaissance, à l’amour. Dans certaines familles, certains environnements professionnels, l’individu passe au second plan. Le regard se porte ailleurs, sur un frère, une sœur, un parent malade, des collègues ou des urgences du quotidien. Et moi, dans tout cela ? Mon corps, lui, proteste :

"Regardez-moi ! Moi aussi j’existe !"

Ces kilos deviennent une revendication. Un combat pour obtenir une place, pas forcément la première, mais une place à part entière. Un espace pour exister enfin.

Manger pour calmer : une association apprise très tôt

Dès l’enfance, nous sommes conditionnés à associer nourriture et apaisement. Quand bébé pleure, on lui donne à manger. On apprend ainsi, souvent inconsciemment, que toute émotion doit être calmée par l’alimentation. La tristesse, la joie, la colère… tout se célèbre ou se tait autour d’un repas.

Dans de nombreuses familles, la convivialité passe par la table. On se retrouve, on se console, on se récompense en mangeant. La nourriture devient alors excessive, irrationnelle, émotionnelle. Et ce réflexe, inscrit profondément, persiste bien au-delà des besoins physiologiques.

La lourdeur de la vie qui s’imprime dans la chair

Quand les tracas s'accumulent, que la vie devient dure, il est tentant de relativiser :

"C’est normal de souffrir, c’est la vie, je n’ai pas à me plaindre."
Et pourtant, ce que je n’exprime pas s’imprime. Dans mes muscles, mes articulations, ma chair. Mon corps s’alourdit comme pour porter ce que je n’ose pas déposer.

Des injonctions familiales qui laissent des traces

Certaines histoires de poids sont ancrées dans des injonctions anciennes.

"Maman était obsédée par mon poids. J’ai grandi dans la frustration des régimes…"
Puis vient le moment où, seul face à moi-même, je lâche prise… et les kilos s’installent. Je crois m’affranchir, mais je reste prisonnier. Je tourne autour d’une même blessure, simplement exprimée autrement. Un mal-être qui change de forme, mais pas de fond.

Un refuge hormonal et émotionnel

Il ne fait aucun doute que les excès alimentaires contribuent à la prise de poids. Le sucre, les graisses, les aliments transformés... Mais pourquoi tant de dépendance ? Parce que la nourriture devient un refuge. Un moyen de régulation émotionnelle. Elle libère ses hormones apaisantes, elle console, elle rassure. Elle prend soin là où, souvent, personne d’autre ne le fait.

Mais la vraie question reste :

Pourquoi ai-je besoin de cette nourriture pour aller mieux ?
Qu’est-ce que je tente de combler ou d’anesthésier ?

La solution n’est pas dans un régime, mais dans une reconnexion à soi

Nous savons tous ce qu’est une alimentation équilibrée. Nous savons aussi que les régimes à répétition ne fonctionnent pas durablement. Alors, pourquoi continuons-nous à nous infliger cela ?

Parce qu’avant de changer ce que je mange, il est essentiel de comprendre pourquoi je mange. C’est ici que l’hypnose thérapeutique prend tout son sens. Elle ne juge pas, elle n’impose rien. Elle accompagne, en profondeur, la compréhension de ces mécanismes inconscients. Elle permet de remettre du sens, et de trouver des stratégies plus justes pour soi.

Peut-être est-il temps d’honorer ce que j’ai traversé, de me remercier pour ces anciennes protections… et d’en choisir d’autres. Plus adaptées. Plus respectueuses de la personne que je suis aujourd’hui.

Et si c’était le bon moment pour poser un autre regard sur votre corps ?

Je vous accompagne en douceur vers une relation plus apaisée avec vous-même et avec la nourriture. En présentiel au cabinet ANIMA Hypnose à Angoulême (Charente) ou à distance, selon vos besoins.

Contactez-moi au 07 69 93 33 18 pour réserver votre séance.

L’Effort Juste : un chemin vers l’équilibre intérieur

Un héritage millénaire au service de l’équilibre mental Connaissez-vous l’Effort Juste enseigné par Bouddha ? Il s’agit d’une force tranqui...